Le SOC tient son nouveau rempart. Après deux saisons passées au FC Versailles, le gardien de 28 ans Dan Delaunay débarque à Cholet. Entretien.
Bonjour Dan, félicitations pour ta signature au SOC !
- Pour commencer, peux-tu nous parler de ton parcours avant ton arrivée au SO Cholet ?
Je suis formé au Havre, à mes 18 ans, je n’ai pas signé de contrat professionnel, j’ai donc été gardien à Quevilly durant 5 ans. Pendant mes années dans ce club, j’ai connu des montées de la N2 jusqu’à la Ligue 2, j’ai d’ailleurs pu faire 7 matchs professionnels. Après mon aventure à Quevilly, je me suis dirigé vers les Herbiers puis Rumilly, club dans lequel j’ai pu jouer une demi-finale de Coupe de France. Il y a deux ans, j’ai signé à Versailles, où j’ai, de nouveau, joué une demi-finale de CDF et la montée en National dans la même saison.
- Tu as décidé de rejoindre le club cette année, pourquoi avoir fait ce choix de carrière ?
Le SO Cholet est un club phare de la région. Il est confirmé dans le championnat de National. J’ai pu échanger avec le président, qui m’a fait part de son intérêt et de ce très beau projet.
- Tu occupes un poste à part, gardien de but, quel type de gardien es-tu, comment te qualifierais-tu ?
Je suis un gardien imposant, j’aime prendre de la place dans le but. Je suis très à l’aise avec mon jeu au pied et je trouve important d’énormément diriger ma défense. J’ai tendance à me dire que si je ne concède pas d’action, c’est que j’ai bien communiqué avec mes coéquipiers.
- Quel est ton gardien de référence ?
Neuer ! C’est mon modèle, dans tous les domaines, sa prestance, son activité sur le terrain, son jeu au pied…
- Tu as vécu 2 demi-finales de coupe de France de suite, cela n’était jamais arrivé pour un gardien amateur avant toi, quels souvenirs en gardes-tu ?
La première était à Rumilly. Nous avions passé plusieurs tours aux tirs au buts, en tant que gardien, c’était spécial et très intense émotionnellement. Puis nous avons éliminé Toulouse, en Ligue 2 à l’époque avant d’échouer face à Monaco.
La deuxième était à Versailles, c’était un parcours différent car sur la première, en période de covid, nous n’avions pas de supporters sur les bords du terrain. Cette année-là, nous avons eu la chance de jouer à Nice devant 35 000 personnes, c’est un souvenir mémorable.
- Quels sont tes objectifs au club ?
Collectivement, j’aimerais que nous accrochions le premier wagon rapidement dans la saison. Et plus personnellement, je souhaite jouer le plus de match possible.
- As-tu quelque chose à ajouter ?
J’ai hâte de retrouver les terrains et de rencontrer les fans du SOC pour faire une belle saison ensemble !