Arrivé à Cholet, cet été, en provenance du FC Bobigny 93, Mamadou Guirassy (26 ans), est conscient de l’effort à fournir pour retrouver la victoire ce vendredi. L’attaquant Choletais revient sur son passage aux Etats-Unis et aborde la rencontre face à l’US Boulogne au stade Omnisports.
Ta carrière de footballeur a débuté aux Etats-Unis. Peux-tu nous raconter comment cela s’est déroulé ?
J’ai décroché une bourse sportive pour pouvoir effectuer un Master en Commerce International et Marketing aux Etats-Unis. L’université prenait en charge mes différents frais (livres, nourriture…) et en échange je jouais dans l’équipe de football (Lansdowne Bhoys FC).
Tu as ensuite été drafté par Portland en MLS, cela n’a rien donné ?
La Daft avait lieu au milieu de ma dernière année scolaire, je n’avais donc pas complété mon diplôme. J’ai pu faire la préparation avec l’équipe de Portland, dans laquelle tout se passait bien. Malheureusement, la ville étant à l’autre bout des Etats-Unis, j’ai reçu un mail de mon université me disant que j’étais dans l’obligation de suivre des cours sur place. J’ai donc dû retourner dans mon école pour terminer mon diplôme. Portland m’a proposé de revenir dès l’obtention de mon diplôme, pour évoluer avec leur équipe Réserve. J’ai refusé cette offre qui ne m’intéressait pas puis à la fin de mes études, je suis retourné en France, là où j’avais quelques opportunités.
Ton arrivé à Dunkerque, en National à l’époque, était suite à l’arrêt de tes études ou une envie de revenir en France ?
Au Etats-Unis, mon but était de me faire drafté pour jouer en MLS. Je savais que j’avais fait de bonnes prestations pour pouvoir évoluer en Europe. J’ai donc décidé de rentrer en France où j’ai signé avec Dunkerque.
Aujourd’hui comment te sens-tu à Cholet ?
Je me sens très bien à Cholet, nous avons un bon groupe avec un bon staff et de bonnes installations.
Comment juges-tu ton début de saison ?
Il me fallait un temps d’adaptation. Mes deux dernières saisons étaient en National 2 et avec le Covid-19, ces saisons ont été hachées et n’ont pas pu aller à leur terme. Au fur et à mesure, je montre de quoi je suis capable et il y a encore une grande marge de progression.
Est-ce que la concurrence à l’avant permet d’élever son niveau ?
Oui c’est nécessaire, si on ne veut pas avoir de concurrence il faut pratiquer un sport individuel. Forcément dans un sport collectif la concurrence aide à être plus exigeant envers soi-même et à progresser plus rapidement.
Le groupe est soudé ; cela vous aide-t-il dans la progression aux entraînements ?
C’est important d’avoir un groupe soudé. Nous ne sommes pas obligés d’être les meilleurs amis du monde, mais une fois qu’on est sur le terrain c’est important de bien se connaitre. Cela permet notamment de trouver des automatismes. Lorsqu’un groupe est soudé, cela se voit sur le terrain.
Face à Boulogne au match aller, vous étiez menés 2-1 et vous vous êtes imposés 3-2 grâce à un but dans les derniers instants. Ce dénouement impacte-t-il votre façon d’aborder la prochaine rencontre ?
Non pas du tout, chaque match est différent. C’était un scénario « à l’anglaise », mais ce n’est pas parce que l’on a gagné 3-2 dans les dernières minutes à l’aller que le scénario va se reproduire au retour. Malgré tout cela nous aide mentalement, parce que l’on sait que si l’on est mené jusqu’à la dernière seconde, nous sommes capables de retourner la situation. Maintenant chaque match est différent et chaque match a sa vérité qui n’est pas forcément la même.
Boulogne est une équipe à la recherche de points importants. Comment le groupe aborde-t-il cette rencontre ?
Tous les clubs du championnat sont à la recherche de points. On doit se concentrer sur nous. Nous sommes à deux défaites d’affilée et nous devons faire notre maximum pour rectifier le tir et repartir de l’avant. À domicile nous savons que nous avons de meilleurs résultats qu’à l’extérieur. C’est important de relancer une nouvelle dynamique positive et de récupérer les 3 points, que ce soit face à Boulogne ou n’importe quelle équipe.
SO Cholet – US Boulogne CO, Vendredi 25 février, 19H, au stade Omnisports
