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Responsable de la Section Féminine depuis deux saisons, Adélaïde Guitet nous présente son parcours de joueuse et de coach au sein du SO Cholet. Entretien.

Peux-tu te présenter aux lecteurs et nous parler de ton parcours professionnel ?

Je m’appelle Adélaïde Guitet, j’ai 24 ans et cela fait 2 ans que je suis au club en tant que responsable de la section féminine. Je suis diplômé du BMF (Brevet de Moniteur de Football) que j’ai obtenu juste avant d’arriver au SOC. Auparavant, j’étais éducatrice sportive pendant 4 ans à l’ASPTT de Cholet, où j’enseignais plusieurs pratiques dont le Football Féminin. C’est aussi là-bas que j’ai passé mon BPJEPS APT (Activité Physique pour Tous), me permettant ainsi d’encadrer n’importe quelle activité pour les enfants ou les adultes.

Pourquoi se concentrer uniquement sur le foot, et comment es-tu arrivée au SO Cholet ?

J’ai eu une proposition du club par l’intermédiaire de Nicolas Barbier, pour prendre ce poste et encadrer plusieurs équipes féminines. J’ai jugé la proposition très intéressante et je voulais relever un nouveau challenge !

Comment s’est passée ton intégration avec l’équipe éducative ?

Super ! Nicolas Barbier m’avait déjà rencontré et m’a donc présenté à toute l’équipe de l’époque lors de mon arrivée. J’ai tout de suite été mise à l’aise.

Aujourd’hui l’équipe est différente, avec un nouveau projet porté dans l’Académie et l’École de Foot. Quelle(s) évolution(s) as-tu constatée depuis ?

On sent qu’il y a une réelle volonté chez les garçons de se professionnaliser afin de rattraper le niveau des cadors de la région. Chez les féminines, le football doit continuer d’évoluer, même s’il existe une différence avec le foot masculin. D’un part, car l’encadrement pour nos équipes n’est pas aussi développé que chez eux. Avec Fréjus Sika, nous sommes seulement deux à avoir les diplômes d’entraîneur. Pour toutes les autres équipes, les coachs sont bénévoles.

Cela laisse donc une ouverture au recrutement de nouveaux éducateurs diplômés au sein de ta section ? 

Évidemment, car s’ajoute au fait d’améliorer notre structure, cela pourra également nous permettre d’aller potentiellement chercher des labels de formation supérieurs, comme chez les garçons (Label Élite récemment).

As-tu connu une nette évolution du nombre de licenciées féminines depuis ton arrivée au club ?

Lorsque je suis arrivée, nous avons doublé notre effectif en passant de 60 joueuses à 120. Notamment car nombreuses d’entre elles étaient avec moi à l’ASPTT (environ 30). Depuis, ça reste assez stable car la Covid 19 freine les nouvelles inscriptions.

Les compétitions étant suspendues, j’imagine que cela doit être compliqué pour elles

Oui car je sens bien que les oppositions et l’esprit de compétition les démangent… Par ailleurs, seules les équipes de jeunes peuvent s’entraîner, car pour les séniors, c’est difficile de pouvoir toutes les réunir avec le couvre-feu.

Comment vois-tu le Football Féminin évoluer dans les années à venir ?

Comme de plus en plus de clubs ouvrent leur section féminine aujourd’hui, le niveau deviendra de plus en plus élevé. Les filles commencent le football également plus tôt, ce qui permet de former les joueuses dès le plus jeune âge. Je pense donc que le foot féminin sera plus compétitif et bien mieux organisé. Rien que pour les petites, les matchs ne seront plus forcement à l’autre bout du département et devraient être agencés par secteur.

Si l’on recentre le sujet sur toi, depuis combien de temps joues-tu au football ?

Je joue au foot depuis l’âge de 7 ans. J’ai commencé à St-Macaire avec les garçons, avant de rejoindre l’équipe féminine d’Andrézé-Jub-Jallais à l’âge de 13 ans. Dès la majorité, j’ai rejoint le SOC.

En tant que joueuse de l’équipe première, peux-tu nous parler de votre saison en R2 ?

Nous sommes arrêtées depuis le mois d’octobre après seulement 4 journées en championnat, donc automatiquement la frustration est présente… D’autant que nous avions à cœur de nous relancer en championnat après notre défaite contre le FC Basse-Loire. Désormais, nous faisons quelques visios d’entrainement physique avec Quentin Amouret, notre préparateur athlétique. Mais le fait de toucher au ballon nous manque…

As-tu un espoir de revoir les compétitions reprendre avant la saison prochaine ?

Depuis que le couvre-feu a été mis en place en janvier, je dois avouer que je n’ai que très peu d’espoirs quant à la reprise de la saison sportive. Car cette contrainte horaire nous empêche d’organiser des entraînements après 18h. Difficile alors de réunir tout le monde. Il faut néanmoins rester positif, et je suis déjà heureuse que les petites aient retrouvé l’entrainement.

La présaison 2021-2022 devra t-elle être avancée ? 

Si cela est possible oui, car il faudra certainement remettre les organismes au niveau bien plus tôt après cette longue pause. Footballistiquement parlant, les joueuses devront se refamiliariser avec le jeu.

Un dernier mot pour les supporters, bénévoles et salariés ?

La situation actuelle est compliquée pour tout le monde, et nous n’avons qu’une seule chose à attendre : retrouver le cours de la vie normale, et nous revoir sur les terrains !

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