nenad zekovic

Très satisfait de la montée de ses joueurs en R1, l’entraîneur de la réserve choletaise Nenad Zekovic ne cache pas sa joie d’avoir rempli la mission qui lui avait été confiée par les dirigeants tout en rendant hommage à Patrice Parenteau, dirigeant historique du SO Cholet décédé en février dernier. Entretien avec un homme passionné et déjà tourné vers l’avenir.

« Bonjour Nenad, comment te sens-tu après la validation de la montée en R1 suite à la victoire face à Tiercé (4-1) ?

Nenad Zekovic : Je suis à la fois très heureux que nous soyons tous ensemble parvenu à faire remonter la réserve au plus haut niveau régional, et forcément soulagé. On a répondu présent tout au long de la saison et c’est une juste récompense pour le travail de mes jeunes joueurs.

Il y avait un peu de pression avant ce dernier match ?

Honnêtement, non. En tout cas, je ne l’ai pas ressenti auprès des gars. Ils sont restés focus sur l’objectif. Depuis le début de la saison, j’ai préparé les joueurs psychologiquement à jouer ce type de matchs, on savait que l’on était l’équipe à abattre pour tous les clubs.

Le SOC a été attendu partout ?

Oh oui, ça c’est clair, de la part des entraîneurs et des joueurs. Et en même temps je comprends totalement la motivation des équipes que l’on a affrontées. Jouer une réserve de National, en se disant qu’il y a des joueurs qui peuvent évoluer au-dessus, c’est très motivant. Honnêtement, je me mets à la place des coachs adverses et je serais pareil si c’était mon cas. Beaucoup de matchs ont été difficiles avec des adversaires se donnant à fond. C’est pour cela que c’est une grosse satisfaction d’avoir atteint l’objectif affiché en début de saison, à savoir remonter en R1.

Cette montée, cela signifie quoi pour toi ?

Déjà, revoir le SOC en R1 est quelque chose de gratifiant. On retrouvera la saison prochaine un championnat que l’on connaît bien. En toute humilité, en tant que réserve d’une équipe de National, c’est au minimum la division dans laquelle nous devons évoluer.

C’est aussi une récompense pour le travail de formation du club…

Tout à fait. J’ai une équipe très jeune dont l’immense majorité est issue de la formation. Ce sont des gamins du club, des Choletais. Cette montée valide leur travail réalisé au quotidien.

Qu’est-ce qui a fait la différence cette saison ?

Au-delà du sportif où j’ai vu une belle progression des jeunes, il y a aussi l’état d’esprit. C’est très important d’avoir de la cohésion et de la solidarité. Les comportements humains ont eu un impact très positif sur le collectif. Certains ont fait des sacrifices et cela a payé.

Quelles seront tes prérogatives la saison prochaine ?

Je serai l’adjoint de Stéphane Rossi comme lors de son premier passage au SOC, tout en restant entraîneur de l’équipe B. Ma priorité en ce qui concerne la réserve est de conserver tous les jeunes ayant atteint l’objectif de la montée tout en intégrant plusieurs recrues afin de nous renforcer. Mais il est hors de question de chambouler quoi que ce soit. L’important c’est d’être plus fort que cette année et de garder nos meilleurs joueurs, tout simplement.

Ce rôle vous tient à coeur…

Complètement, j’ai besoin de ça. Comme tout entraîneur, j’aime transmettre ma philosophie et mes principes de jeu. Mais le plus important, c’est d’avoir un projet commun avec l’entraîneur principal. Et je sais qu’avec Stéphane Rossi, tout va bien se passer car on a déjà travaillé ensemble et je connais son fonctionnement. Cela me correspond.

À l’échelle du club, le soutien dont a bénéficié l’équipe a joué un rôle ?

Oui, c’est une donnée très importante sur laquelle j’aimerais insister. J’ai eu le soutien inconditionnel du Président Benjamin Erisoglu et des dirigeants pour réussir cette mission. Je les remercie pour leur impact, notamment sur le plan humain. Mes joueurs et moi-même avons été mis dans les meilleures conditions pour travailler. Et un grand merci aux joueurs, aux dirigeants, aux bénévoles et au staff : Loïc Bonotte, Patrick Jean, Mathis Vendé, Bérenger Gréau… Et bien sûr, je n’oublie pas notre Pat’, Patrice Parenteau, qui nous a quitté et qui laisse un grand vide. Ce fut une véritable épreuve pour sa famille, pour tout le monde. Il nous manque. Nous lui dédions cette montée en R1, elle est pour lui. »

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