zahary

Régulièrement utilisé par Richard Déziré en National (16 apparitions dont 14 titularisations), le défenseur central Younn Zahary (23 ans) nourrit de grosses ambitions pour la fin de saison. Le chemin vers le haut de tableau passera en premier lieu par la réception du Red Star ce vendredi à l’omnisports (19 heures). Entretien.

« Bonjour Younn, comment te sens-tu avant d’aborder la dernière ligne droite de ce championnat ?

Younn Zahary : Très bien. Nous avons vraiment envie de gagner pour rebondir. Nous avons bien travaillé cette semaine à l’entraînement, il n’y a pas de blessés. Les voyants sont au vert.

Justement, quels sont les objectifs pour la fin de saison ?

On veut se maintenir le plus vite possible et regarder vers le haut. Pour l’instant, on est bien calé en milieu de tableau mais on peut faire beaucoup mieux.

Quels sont les ingrédients à injecter selon toi ?

Déjà, et tout le monde le voit bien : on doit prendre moins de buts ! 45 buts encaissés en 24 matchs ce n’est pas possible. Heureusement, on marque beaucoup (38 buts inscrits) mais si on a un axe de progression principal, c’est clairement celui-là.

Comment expliques-tu le fait d’encaisser autant de buts ?

(Il réfléchit) Honnêtement, c’est difficile à expliquer. Il y a de tout : des erreurs collectives, des erreurs individuelles, de l’inattention… On ne ferme pas le jeu aussi, ça peut compter.

Tactiquement, c’est quelque chose qui te plaît de jouer de la sorte en National ?

Totalement. C’est agréable de jouer dans une équipe qui repart de derrière, avec des joueurs qui combinent… Je sens que je progresse et j’apprends énormément.

Que penses-tu de la philosophie de jeu prônée par Richard Déziré qui a fait sa force dans sa carrière ?

On apprend tous les jours, que ce soit à l’entraînement ou en match. Le coach connaît très bien le football, il fait l’unanimité à ce niveau-là. Personnellement, je suis à l’écoute et je donne tout pour avoir sa confiance et du temps de jeu. À moi d’être bon pour jouer.

Avec 14 titularisations en championnat, comment juges-tu ta saison jusqu’ici ?

Pour l’instant, je pense avoir été plutôt bon. Mais je suis très exigeant envers moi-même donc je sais que je peux faire encore mieux.

Et l’ambiance au sein du groupe ? C’est important pour avoir une vraie cohésion…

Oui, très important. Et c’est clair que l’ambiance est excellente dans le groupe, je n’avais jamais connu une équipe aussi jeune ! Il y a aussi des gars qui ont de l’expérience comme Pierre Ruffaut qui est un vrai leader. Ce n’est pas pour rien qu’il a été désigné capitaine.

Signer au SOC l’été dernier était donc une bonne décision ?

Oui, j’ai fait le bon choix en signant à Cholet. Je sortais d’une saison difficile où je ne jouais plus à Pau. J’ai beaucoup réfléchi et j’en ai conclu qu’il me fallait redescendre en National pour retrouver du plaisir et du temps de jeu. Le contact avait été excellent avec les dirigeants, je savais que c’était un bon club qui faisait progresser les jeunes.

Revenons sur cette parenthèse enchantée de ton milieu de saison : la participation à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec les Comores. Avec le recul, c’était incroyable non ?

Complètement ! Une formidable aventure. Représenter son pays, rendre fier les Comoriens et ma famille, c’est exceptionnel. En plus, nous sommes allés en 1/8e de finale, la compétition a été très mouvementée, c’était fou !

C’est ta plus grande émotion en tant que footballeur ?

(Il hésite) Il y a aussi ma première titularisation en Ligue 1 face au PSG avec Malherbe. Fabien Mercadal m’a lancé dans le bain à ce niveau-là, il m’a fait confiance alors que je n’étais même pas titulaire en U 19 et en réserve. Je m’en souviens, c’était un sentiment intense, devant ma famille… Je le mets au même niveau que la CAN.

Pendant la compétition, tu étais donc éloigné de Cholet et du quotidien en National…

Oui, nous étions deux car il y avait Faïz (Mattoir) en sélection avec moi comme tout le monde le sait. Là je suis complètement revenu dedans et prêt à faire une grosse fin de saison.

La réception du Red Star d’Habib Beye se profile vendredi soir. Cette équipe a connu de grosses difficultés en début de saison avant de revenir petit à petit. Tu t’attends à un gros match ?

Oui, car nous savons que le Red Star a de grosses qualités. Mais il y a aussi des faiblesses à exploiter… C’est ce que l’on va essayer de faire pour renouer avec la victoire.

Et regarder vers le haut ?

Personnellement, je pense qu’il y a encore moyen de revenir sur le haut de tableau. L’ambition première reste de maintenir le club en National mais si on peut gagner quelques places c’est encore mieux ! Il nous reste 10 matchs pour y parvenir. »

 

SO Cholet – Red Star, vendredi 11 mars au stade omnisports de Cholet (coup d’envoi 19 heures).

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