Joueur le plus capé de l’effectif Rouge et Noir, Tom Renaud dispute sa 4ème saison sous le maillot du SOC. Juste avant la rencontre face à Villefranche, le milieu de terrain de 23 ans revient sur ses débuts et son histoire choletaise. Entretien.
Tom, te rappelles-tu de tes premiers souvenirs avec un ballon dans les pieds ?
« Mon premier souvenir, ce sont les entraînements avec mon frère dans mon premier club le CS Quéven. J’avais 5 ans, j’étais surclassé et on m’a fait une dérogation pour que je puisse m’entraîner avec mon grand-frère sur un petit terrain stabilisé. »
Et la suite de parcours ?
« Je joue à Quéven de mes 5 à mes 9 ans avant de réussir les tests pour intégrer le FC Lorient. Je fais ma pré-formation et ma formation à Lorient. À 15 ans, je réalise mon premier match en National 2 contre le Stade Rennais puis, en mars 2017, j’ai une blessure au genou alors que je devais partir en équipe de France U17 et j’enchaîne 11 mois de blessures. Ensuite, 3 ou 4 mois après je signe professionnel avec le FC Lorient sous les ordres de Mickaël Landreau. »
Dans un premier temps, le club souhaite que tu t’épanouisses ailleurs…
« Je suis prêté une première fois au SOC, et de retour à Lorient, on me demande de retrouver un prêt donc je suis de nouveau prêté ici. À l’époque, Christophe Pélissier quitte le club et je résilie mon contrat alors que Régis Le Bris devient le nouvel entraîneur et souhaitait me conserver. Je me suis alors engagé avec Cholet. »
Tu découvres donc le monde sénior à 15 ans, que retiens-tu de cette expérience ?
« Que c’était incroyable, au Moustoir en plus. Je rentre à la 75ème et j’ai tous mes potes dans la tribune, c’est un très bon souvenir. »
Après 3 ans et demi en Rouge et Noir, quelle est la différence entre le Tom à son arrivée et celui d’aujourd’hui ?
« La personne. Mentalement, je suis un autre homme, il y a eu beaucoup de choses qui se sont passées durant ces années et qui m’ont fait devenir un homme et prendre en maturité. A une période où je voulais tout arrêter, Cholet m’a redonné goût au football. Mes parents, ma famille, mon ex-conjointe m’ont aidé dans cette phase délicate et m’ont poussé vers le haut. »
Et ton moment le plus fort à Cholet ?
« Mon but l’année dernière à Paris 13, quand je traverse tout le terrain. J’étais dans une période assez compliquée et ça m’a fait beaucoup de bien. Emotionnellement, c’était fou ! »
La deuxième partie de saison commence ce week-end…
« Oui, personnellement, je suis persuadé qu’on a un effectif de qualité et quand on arrivera à décrocher cette victoire, ça nous libérera pour la suite. On est compétiteurs, on dispute chaque match pour les gagner et on sera encore plus motivés pour prendre les 3 points ce week-end. »
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