Le meneur de jeu choletais Yoann Le Méhauté, accueilli les bras ouverts par ses coéquipiers au mercato d’hiver, s’est parfaitement acclimaté dans le collectif des Rouge et Noir où il a toujours été titulaire jusqu’ici. Ambitieux, l’ancien Briochin sait que le mois de mars sera décisif pour la suite des événements. Ce vendredi soir à Pierre-Blouen face à l’US Avranches (18 heures), aucune autre alternative : il faudra gagner.
Yoann, comment te sens-tu un peu moins de deux mois après ton arrivée au SOC ?
Yoann Le Méhauté : Je vais super bien, mon intégration a été parfaite et cela se ressent sur le terrain où je me suis bien adapté au jeu de Cholet.
Pourtant, tu n’évolues pas exactement au même poste que dans les Côtes-d’Armor…
C’est vrai, à Saint-Brieuc je jouais derrière l’attaquant dans un 4-2-3-1. Ici, je joue un peu plus bas dans le milieu à trois mais cela ne me dérange pas du tout. Je jouais aussi à Guingamp dans un milieu à trois durant mes années de formation. Et de toute façon, les dispositifs évoluent en permanence suivant les actions dans un match.
Pourquoi avoir quitté le cocon briochin au mois de janvier ?
Le SOC me voulait depuis plusieurs mois. Que ce soit le président ou le coach, ils m’ont montré leur intérêt. Cela faisait 6 ans que j’étais à Saint-Brieuc et je sentais qu’il fallait que je parte pour relever un nouveau challenge afin de progresser. J’ai vécu de belles émotions là-bas avec deux montées (de N3 en N2, puis de N2 en National l’an dernier) et la victoire face au Stade Lavallois en Coupe de France alors que l’on jouait en N3. Mais c’était le bon moment pour partir.
Comment juges-tu les derniers matchs de l’équipe ?
À Sète, nous avons fait un bon match en ramenant un nul avant de perdre contre Concarneau malgré une très bonne prestation de notre part (un penalty raté, un poteau, un CSC de Sambu etc…). Nous avons bien réagi face à Créteil en résistant à 10 contre 11 (victoire 2-1) mais cette victoire a laissé des traces.
Cela a joué sur la suite de la semaine ?
En tout cas à Laval (0-0), on sentait que l’on avait les jambes un peu lourdes à l’échauffement. On a tenu le match nul mais à Orléans nous avons fait un mauvais match. Nous aurions pu ramener quelque chose mais s’il y avait eu 3-0 pour Orléans à la mi-temps c’était logique. Finalement, on perd 1-0 sur un penalty généreux alors qu’il y avait eu un penalty non sifflé pour nous en première période. C’est dommage.
Quelles sont les ambitions pour la fin de saison ?
Le mois de mars sera déterminant, on le sait tous. Le championnat est tellement serré que l’on est obligé de regarder à la fois devant et derrière nous. Il suffit de gagner 2-3 matchs d’affilée et on sera en haut mais l’inverse est aussi vrai. Forcément, on vise le haut de tableau, c’est pour ça que je suis venu.
Justement, Avranches est une équipe joueuse. À quel genre match penses-tu que tu seras confronté ?
J’ai joué contre Avranches avec Saint-Brieuc et c’est effectivement une équipe qui joue bien au football. On l’a vu avec l’analyse vidéo : ils ont une maîtrise technique assez exceptionnelle. Même le gardien peut se transformer en numéro 10 chez eux (rires). À nous de les faire déjouer en les prenant à la gorge d’entrée.
Le terrain synthétique ne sera pas vraiment un avantage sur ce match…
Non, je ne pense pas ! Personnellement, je préfère jouer sur l’herbe mais cela ne me dérange pas d’évoluer sur synthétique. De toute façon, c’est le même terrain pour les deux équipes. On veut prendre les 3 points face à Avranches pour récompenser tous nos efforts de ces dernières semaines.
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