Originaire de Vilar de Ledra, petite ville au Nord du Portugal, Alexandre Gameiro a entamé sa troisième saison sous les couleurs du SO Cholet. Capable d’évoluer sur tout le couloir droit, Alexandre, formé à l’OGC Nice, est l’un des joueurs les plus capés de l’effectif Rouge et Noir cette saison. Rencontre.
Quels sont tes premiers souvenirs avec le foot ?
« Il faut savoir que je n’étais pas dans le foot au début. Je faisais de l’athlétisme. J’étais surclassé, mais il y a une catégorie où je n’ai pas pu passer. Je suis donc revenu avec ceux de mon âge, mais je prenais moins de plaisir. À ce moment-là, mon petit frère, avec qui j’ai un an et demi d’écart, a souhaité faire du football. J’ai voulu essayer pour savoir si je pouvais m’épanouir dans un autre sport. Rapidement, j’ai pris mon pied et j’ai continué. C’est parti de là. J’ai commencé au Cannet-Rocheville en U10. »
Et la suite de ton parcours ?
« Je suis arrivé en U15 à l’OGC Nice et j’ai fait toute ma formation là-bas. En arrivant à Nice, j’étais à un an de rentrer au centre de formation. Je ne dirais pas que je ressentais de la pression, mais disons qu’il fallait être plus investi, plus concentré… Ça change car je passe d’un club amateur à un club professionnel. Les attentes n’étaient pas les mêmes. »
Comment se passe ton aventure niçoise ?
« Elle se passe bien. Je commence avec les U17, puis les U19, et je joue en National 2 lors du dernier match de la saison en 2016. Je devais avoir 16 ans. C’était une bonne première expérience. »
Tu es ensuite convoqué pour ton premier match de Ligue 1…
« Contre Nîmes ! J’ai fait toute la préparation avec la Ligue 1 cette saison là (2019), tout en redescendant avec la réserve le week-end. Cette semaine-là, je crois que c’est Le Bihan (Mickaël) qui prend un coup. Le coach prend un joueur de plus et j’ai la chance que ce soit moi. »
À la fin de la saison, ton histoire avec l’OGC Nice s’arrête. Tu rebondis au Gazélec Ajaccio en National 2…
« Oui, j’avais échangé avec le directeur du centre de formation Manuel Pires, et il m’avait expliqué que ce serait mieux pour moi de partir. J’arrive au Gazélec où l’on fait une belle saison malgré les problèmes liés au COVID. Je me souviens notamment d’un beau parcours en Coupe de France qui s’achèvera face au LOSC. »
Par la suite, tu débarques à Cholet. Comment s’est déroulé ta venue ?
« Avant que je signe au Gazélec, le club était déjà intéressé par mon profil. Ça s’est fait un an plus tard en échangeant à propos de son projet et de ses ambitions. On s’est mis d’accord. »
Il y a deux ans, le hasard du tirage de la Coupe de France fait que le SO Cholet affronte l’OGC Nice, ton club formateur. Quelle était ta réaction ?
« D’un côté, j’étais content. De l’autre, je me suis dit que ça allait être dur (rires) ! C’est Ryad Hachem qui m’avait dit « on joue contre ton ancien club ! » »
Après neuf journées de National, quel premier bilan peux-tu tirer de ce début de saison ?
« C’est un bilan vraiment mitigé. Nous n’arrivons pas à confirmer nos victoires et enchaîner plusieurs résultats positifs de rang. Face à Orléans, on espère que ce sera le début d’une série positive ! »