Après la victoire obtenue sur la pelouse d’Avranches vendredi dernier (0-2), Vincent Créhin et ses partenaires peuvent désormais se tourner vers les trois derniers matchs de la saison, à commencer par Le Mans FC ce vendredi à l’omnisports. L’attaquant choletais (33 ans, 3 buts en National), meilleur buteur de l’histoire du Mans FC devant le Belge Patrick Van Kets, entend en profiter pour faire à nouveau trembler les filets. Entretien.

Bonjour Vincent. Comment va le groupe après le succès en terre avranchinaise synonyme de maintien ?

Vincent Créhin : Cette victoire nous a fait du bien. C’est un soulagement pour tout le monde de maintenir le club en National. C’était l’objectif, on l’a atteint. C’était important de l’obtenir, cela nous enlève forcément de la pression…

Comment expliques-tu cette série de 10 matchs sans victoire qui a plongé l’équipe dans la seconde partie de tableau ?

Honnêtement, je ne sais pas. Enfin si, mais il n’y a pas qu’un seul facteur à mettre en avant.

Quels sont-ils justement ?

Déjà, c’est frustrant, à la fois collectivement et individuellement. Nous étions dans les 7 premiers à la trêve en décembre, et puis… Je pense que l’on a du talent dans cette équipe. Mais une somme d’erreurs individuelles nous a mis dedans. Pourtant, quand je regarde le contenu de nos matchs pendant cette série, c’est loin d’être mauvais. Les détails ont joué en notre défaveur. Mais si on a perdu tant de points, c’est que nous avions des manques, c’est évident.

Tu estimes que le SOC est à sa place aujourd’hui (12e) ?

Malheureusement, oui. On ne pouvait certainement pas prétendre à mieux cette saison.

Pourquoi ?

Nous sommes une équipe complètement nouvelle, il ne faut pas l’oublier. Il y avait énormément de nouveaux joueurs. On ne crée pas une équipe en quelques semaines, en quelques mois. Il faut du vécu. Mais nous avons un bon groupe, c’est une chance.

À titre individuel, comment as-tu vécu cette saison ?

(Il réfléchit longuement) Un peu frustrant. J’avais bien démarré la saison avant de me blesser au mollet la veille du match de Laval. J’ai été écarté des terrains 8 semaines, c’est la première grosse blessure de ma carrière. Je suis revenu, j’ai beaucoup moins joué en 2022. Ce sont des choix du coach, il faut respecter, comme je l’ai toujours fait dans ma carrière. Forcément, j’aurais voulu jouer plus. Mais c’est comme ça, j’accepte.

Vendredi soir, c’est Le Mans FC qui se présente à l’omnisports. Forcément, cela représente quelque chose pour toi…

Oui, c’est certain. C’est la seconde fois que je rejoue contre Le Mans après le match aller. C’est particulier.

D’autant qu’à aller, le Virage Sud t’avait réservé un bel accueil…

Oui, cela m’a fait énormément plaisir de voir les supporters scander mon nom. Cela m’a fait chaud au cœur.

Quel est l’objectif fixé pour ce match et, plus globalement pour le reste de la saison ?

Le coach a insisté sur le fait qu’il faut finir la saison en beauté. Si on va sur le terrain pour ne pas tout donner et prendre une branlée, ce serait dommage. Il a raison. On est maintenus, mais ce n’est pas la kermesse ni le carnaval. On va s’arracher et jouer comme une équipe, comme à Avranches.

 

VINCENT CRÉHIN…INSIDE

Ton équipe préférée ? Guingamp, évidemment ! Je suis de Saint-Brieuc et j’ai été formé à l’En Avant. J’y ai mes premiers souvenirs avec Coco Michel, Stéphane Carnot… Et le Roudourou, le Kop, c’est quelque chose !

Ton entraîneur préféré ? Je vais dire Lionel Rouxel que j’ai eu pendant 3 ans à Guingamp. Un super coach.

Ton plus beau but ? En Ligue 2 avec Le Mans contre Orléans (13 décembre 2019). Je marque en fin de match le but du 3-2 et je me jette dans le kop. J’en ai encore des frissons. Ce n’est pas le plus beau but mais c’est celui qui m’a fait le plus vibrer.

Ton meilleur match ? Avec Le Mans contre Nice en Coupe de la Ligue Il y avait 3-2 après 18 minutes de jeu (ce fut le score final) ! J’avais des jambes de feu, je courrais partout et je me sentais hyper physiquement. Je volais sur ce match, incroyable.

Ta plus belle année sportive ? La montée avec Le Mans de CFA en National. J’ai mis 19 buts et on se trouvait les yeux fermés avec Mamadou Soro.

La personne qui t’influence le plus dans la vie ? Ma femme. Même si des fois je ne l’écoute pas trop car je suis têtu (rires). Alors elle me dit : « Fais ta connerie et après tu verras que j’avais raison. » Et c’est vrai que des fois, bon… (rires) !

La musique que tu écoutes ? Je suis fan de Rires et Chansons moi : une blague, une musique, une blague, une musique ! En gros, la variété française.

Le coéquipier avec qui tu partirais en vacances ? Il y en a 3 : je vais dire Yo Le Méhauté, Pierre Ruffaut et Nicolas Kocik. Même si bon, ce ne sont que des connaissances… Ils comprendront la blague (rires) !

 

Crédit Photo : Instants Photoballistiques

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