rabouille

Tout juste revenu d’une blessure à l’épaule qui l’a tenu écarté des terrains pendant 4 semaines, le gardien n°2 dans la hiérarchie Valentin Rabouille (22 ans le 15 avril) s’est parfaitement intégré au sein du groupe choletais. Rôle de doublure, ambitions, réception de Bastia-Borgo : entretien avec le portier formé chez les Crocos.

Bonjour Valentin. Tu viens tout juste de reprendre complètement l’entraînement avec le groupe après ta blessure à l’épaule. Comment te sens-tu ?

Valentin Rabouille : Je vais super bien. J’ai repris l’entraînement à mon poste mardi suite à mon inflammation du long biceps. Je ne ressens aucune douleur et aucune appréhension, ce qui est très important.

Tu n’as pas arrêté si longtemps…

Oui car j’avais repris auparavant en tant que joueur, histoire de réintégrer le groupe et de travailler le cardio. J’ai pris du plaisir à jouer sur le terrain !

Comment vis-tu ton rôle de doublure ?

Je connaissais car j’ai été numéro 2 à Nîmes en Ligue 1 lorsque Paul Bernardoni s’était blessé. C’est un rôle important car il faut préparer au mieux le numéro 1 tout en restant performant pour le pousser à être encore meilleur.

C’est difficile de rester compétitif quand on ne joue pas ?

Honnêtement, pas tant que ça. Il faut être bon à l’entraînement, à la fois pour soi mais aussi pour le numéro 1, vraiment. Une concurrence saine pousse à ce que chacun soit meilleur. Avec Nicolas Kocik et Yannick Etilé, celle-ci est parfaitement saine donc tout va bien.

C’est ce qui t’a permis d’être bon à Sète quand tu es entré en jeu (NDLR : suite à l’exclusion de Nicolas Kocik après 20 minutes de jeu) ?

Oui. Je dois répondre présent si le coach fait appel à moi. À Sète, tout s’était bien passé, on avait résisté à 10 contre 11 et on avait gagné (NDLR : 0-1, dernière victoire du SOC en championnat).

La hiérarchie est importante pour les gardiens ?

Oui, c’est même capital pour travailler dans de bonnes conditions.

Pourquoi ?

Un gardien a besoin d’être en confiance. Quand j’ai signé à Cholet en hiver, le coach était clair : Nicolas était le n°1. À partir du moment où c’était annoncé, il n’y a aucun problème.

Le rôle de doublure peut aussi propulser le numéro 1 vers le haut niveau, comme Rémy Vercoutre par exemple…

Complètement ! D’ailleurs, Rémy Vercoutre, à Lyon, est selon moi l’exemple parfait en rôle de doublure.

Pour quelles raisons ?

Il a quand même aidé à ce que 3 gardiens, et pas des moindres, deviennent internationaux pendant sa carrière : Grégory Coupet, Hugo Lloris et Anthony Lopes. C’est remarquable. Il a travaillé au quotidien pour qu’ils deviennent meilleurs. Et un numéro 2 doit aussi être un leader dans le vestiaire, mettre l’ambiance, agir pour le bien de l’équipe. Vercoutre avait tout ça, donc oui c’est un exemple.

Ton intégration au groupe a été rapide dès ton arrivée ?

Je suis quelqu’un de facile socialement. Au début c’est normal on reste un peu dans son coin : on regarde, on analyse, on apprend à connaître les personnalités dans l’équipe. Mais très vite je me suis bien entendu avec tout le monde.

Avec qui en particulier ?

Nicolas Kocik et Alexandre Gameiro. Avec Alex, on est tous les deux du Sud (Valentin formé au Nîmes Olympique, Alexandre à l’OGC Nice). On a la même mentalité, le courant est passé tout de suite. On se chambre beaucoup (rires) !

Sur quoi par exemple ?

(Il réfléchit) Il ne sait pas danser, c’est terrible. Le pire, c’est qu’il croit être un bon danseur ! Il a son côté espano-portugais à, normalement ça doit être bon. Mais je l’ai déjà vu danser, et ce n’est vraiment pas fameux…

D’ailleurs, ça chambre beaucoup dans l’équipe ?

Il y a une super ambiance honnêtement. C’est important d’avoir un groupe soudé, surtout en ce moment avec les résultats qui ne sont pas à la hauteur de ce que l’on peut espérer. Dans le genre, « Youn » Le Méhauté est très fort. C’est toujours bien placé, tout en finesse, à l’image de son jeu. On voit l’expérience du gars, ses vannes sont des passes décisives, on ne peut rien faire (rires).

Ce samedi à l’omnisports, cette cohésion de groupe doit permettre de redresser la barre…

Oui. On a conscience que c’est un match important.

La rencontre face à Bastia-Borgo est capitale pour la fin de saison ?

À plusieurs titres. Déjà nous voulons mettre fin à notre mauvaise série de résultats actuels et se mettre à l’abri définitivement. Bastia-Borgo est un adversaire direct. Si on ne gagne pas ce match, il ne faut pas le perdre. On veut se mettre à l’abri définitivement. Un succès ferait du bien au groupe et à tout le club.

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